Maxwell Bay : cela commence à devenir encombré ! Mouillage “à la scandinave” (près de Karlskrona). A l’époque de la guerre froide la marine suédoise avait “équipé” de nombreuses îles de “quai”, comprendre des anneaux fixés dans la roche pour frapper des aussières et une prise téléphonique pour pouvoir joindre l’état-major. Elle pouvait y mettre en embuscade des patrouilleurs lance-missiles. Ces mouillages ne sont plus utilisés, mais certains existent toujours. Et quoi de mieux que d’avoir à bord un ancien officier de marine norvégien pour les trouver ! Ua Pou (Marquises). Si si, un mouillage peut ne pas être rouleur aux Marquises ! Mise à l’eau Toulon Breddaviksudde (Suède). Douceur des lumières des pays nordiques. Le plein, Pond Inlet (Nunavut) Vive les dériveurs intégraux. Cette façon de faire du gazole n’est maintenant plus autorisée au Nunavut. Les risques de pollution sont mis en avant. Mais en pratique, c’est pire quand il faut manipuler des jerricans …. Disko (Groenland) : ancien port baleinier actif sur l’île du même nom au débouché du glacier le plus prolifique du Groenland, le Jacobhavns Isfjord Ile de Ré : vive les dériveurs intégraux (bis) Punchbowl (Labrador). Une baie parfaite, presque fermée, d’où son nom. Mais aussi une victime collatérale du moratoire sur la pêche à la morue décrété par le Canada en 1992. Toute une infrastructure récente et complète avait été créée pour donner du travail aux populations locales. Tout a été abandonné. Il est assez surréaliste de se trouver dans un port aux infrastructures encore en assez bon état alors qu’il n’y a pas âme qui vive aux alentours. Hwammsey (Islande) : le paysage est superbe mais l’échouage avait une cause technique : le changement de la tresse arrière du joint de vilebrequin qui avait lâché. Désaccouplement de la ligne d’arbre, surélévation de l’arrière du moteur, déconnexion du réducteur, démontage de la cloche arrière pour accéder à la tresse récalcitrante. Puis les opérations inverses. Il était temps, la marée remontait…. Maxwell Bay (Nunavut) près de Fellfoot Point. Torshavn (Feroe) : capitale historique et port de pêche actif. Dundas Harbor (Nunavut) : bon mouillage d’attente avant de faire de l’ouest. Nous y retrouvons trois voiliers amis : Revenge 2.0 (Grenville Byford), Aventura IV (Jimmy Cornell), Suilven (John Andrew) et un iceberg. Moorea Tahuata (Marquises). Au mouillage devant Vaitahu, le bourg principal de l’île. L’église est absolument superbe. Pottneholmen (Suède) Røna( Ecosse) : un grand loch pour nous tout seuls, parfaitement abrité au nord de l’île de Røna avant de remonter vers les Hébrides. Sein : bien à l’abri au fond du port Isla Casaya (Archipel Las Perlas, Panama) L’eau n’est pas transparente mais elle est très chargée en nutriments. La nuit, ça chasse, ça chasse, il y a des traits lumineux partout Haldarsvik (Islande) : où en échange d’une bouteille de vin, Tor nous a négocié avec un pêcheur de la morue (beaucoup) et des langoustines (une ventrée). Aasiaat (Groenland) : même chantier (Garcia), même taille, même programme, mais 35 ans séparent les deux voiliers : Aventura IV de Jimmy Cornell et Manevaï Hooumi (Marquises). Village voisin de celui de Taipivai, où se situe l’action du roman Taipee d’Herman Melville. Nous n’avons rencontré aucun cannibale, mais en revanche nous sommes rentrés avec les sacs à dos remplis de fruits donnés par des personnes amicales et généreuses. Gudjem (Danemark). Nous ne pouvons pas avancer plus Moorea Groenland : bon, je sais, c’est un peu cabotin mais difficile de ne pas vouloir immortaliser une navigation au milieu d’icebergs ! Fatu Hiva (Marquises). Première escale aux Marquises. Hanavave, la célèbre baie des vierges (baie des verges avant l’arrivée des missionnaires !..) Disko (Groenland) Beechey Island (Nunavut). Lieu d’hivernage de l’expédition de l’Amiral Sir John Franklin. Plus personne ne revit les membres de l’expédition. Cette baie comporte de nombreux vestiges émouvants. Inlaengan-Karlskrona (Suède) : paysage typique de la Baltique. Un dédale d’îles rocheuses, basses et boisées. Attention à ne pas se perdre ! Tahaa : la moins fréquentée des îles sous le vent et la plus paisible. Maxwell Bay (Nunavut) : après avoir lutté pendant deux jours pour avancer vers l’ouest nous trouvons un abri sans glace au fond de Maxwell Bay. Mais le lendemain matin il faut partir, et vite… Hwammsey (Islande) : satisfaction de voir remonter l’eau après réparation. Christiansø (Danemark) : magnifique port historique entretenu et géré par la Marine danoise. Gudjem (Danemark) : micro-port de pêche : l’arrière dépasse. Hwammsey (Islande) : en attendant le moment propice pour aller s’échouer Hirifa (Atoll de Fakarava, Tuamotu) : spot de Kite apprécié. Raroia (Tuamotu) Soirée paisible La Ensenada (Isla del Rey, Archipel Las Perlas, Panama). Ce n’est qu’à une quarantaine de nautiques de Panama City mais on est bien loin de l’agitation de cette ville moderne. Solberganaset (Suède). Un dédale d’îles au nord de la ville de Kalmar. Embossage impératif, technique que Tor maîtrise parfaitement. Solberganaset (Suède). Un dédale d’îles au nord de la ville de Kalmar. Embossage impératif. Tahanea (Tuamotu). Zéro habitant permanent. Inlaengan-Karlskrona (Suède) : paysage typique de la Baltique. Un dédale d’îles rocheuses, basses et boisées. Attention à ne pas se perdre ! Lavezzi (Corse) : que c’est beau mais que c’est fréquenté ! Les bateaux de pêche du Labrador sont toujours richement décorés, soulignant ainsi la force du lien entre les marins et le bateau dans ces mers difficiles. Le petit voilier entre nous est Kuan Yin (déesse de la compassion pour les bouddhistes, sa statue est dans le mât d’artimon) de Dennisson Berwick, un écrivain “ermite” canadien se partageant entre l’Asie et le Labrador. Raroia (Tuamotu). Mouillage juste en face du monument à la mémoire de Thor Heyerdal, de ses compagnons et de leur arrivée mouvementée sur l’atoll. Dundas Harbor (Nunavut) : Aventura IV (Jimmy Cornell) et Manevaï Battle Harbour (Labrador): Battle Harbour était l’un des ports de pêche à la morue les plus actifs avant le moratoire de 1992. Mais à l’inverse de Punchbowl, celui-ci a été transformé en village musée et il est bien entretenu. Attention, la période touristique est brève : deux mois au mieux. Pedro Gonzales (Las Perlas). Dernière escale, dernier grattage de coque avant appareillage pour les Marquises. Un mois de mer en solitaire. Il y a toujours une concentration d’icebergs échoués devant Clyde River (Baffin Island). L’un des courantomètres que nous avons largués y hivernera avant de se dégager l’été suivant.