Vous apercevez l’île à droite?
Mais voilà ce que les cartes Cmap nous disent: Isla Isabel devrait être sur notre gauche! Merci Cmap! Heureusement nous arrivons de jour.
Nous sommes sur la zone de fin du plateau continental. Vers 7 heures du matin Marc a eu la visite de 3 pêcheurs pendant son quart. 2 puissants moteurs à l’arrière de leur embarcation, habillés de noir et le nez chaussé de lunettes de soleil. Ils sont à 40 nautiques des côtes, des pirates? Non des pêcheurs qui proposent un poisson type ‘voilier’ de 2 mètres de long. ‘No gracias, demasiado largo’.
Les nuages sont au dessus de la côte, il y a longtemps que nous n’en avons pas vu. Nous sortons de la zone désertique et allons retrouver une végétation exubérante à terre, ce sont les prémices de la zone équatoriale.
Nous contournons donc l’île par l’est et les premiers navires que nous apercevons sont de gros crevettiers au gréement richement orné de pavillons, non ce sont des frégates très intéressées par la cargaison.
Mouillage au sud mais le skipper hésite. La zone est assez agitée, y a-t-il un endroit plus calme? Non, nous revenons dans l’anse toute proche du campement des pêcheurs.
Nous sommes sur les traces du capitaine Du Petit-Thouars qui a accosté sur l’île en 1836. Elle a été déclarée Parc National en 1980 sous administration de l’Université Nationale Autonome du Mexique et de l’Institut National d’Ecologie. Située à 70 kms au nord-ouest de Nayarit, elle est d’origine volcanique et a une superficie de 1,94 km2.
Nous y débarquons pour les oiseaux marins dont les fameux Fous aux pieds bleus, les Frégates superbes… et les Iguanes. Suivant les saisons nous pouvons y admirer 24 espèces de requins et de raies, 3 espèces de tortues marines, mais aussi des mammifères: Otaries de Californie, Baleines à bosse, Orques…(Source Wikipédia).
Muchas gracias a los pescadores para este regalo delicioso.
Nous avons eu beaucoup de difficultés à nous hisser jusqu’au phare. Pour ceux qui désirent s’y rendre aisément le chemin débute au-dessus de la plage des iguanes, il y a un repère: un tasseau de couleur orange fiché dans le sol. Ce n’est pas faute d’avoir demandé mais nous avons contourné le bâtiment, un peu délabré, du club de plongée par la droite alors quil fallait le laisser sur notre droite. Ensuite les enfants s’amuseront à grimper sans difficulté ce que nous avons descendu, soulagés de ne pas avoir à repasser dans les broussailles couvertes de ‘pinchos’
Et voici les Blue-footed Boobies pour lesquels nous sommes arrivés jusqu’ici. Le Fou à pieds bleus à la démarche maladroite n’a besoin de la terre que pour se reproduire. A tour de rôle la femelle et le mâle couvent les deux ou trois oeufs dans le nid.
C’est la danse des canards… Non c’est la danse nuptiale, d’un pied sur l’autre.
“Folle brune” couvant. Femelle du Fou Brun.
Les crabes au nord de l’île. Sentier plus facile derrière les latrines en prenant les ‘escalones’ à droite de l’étang.
Préparation des pangas pour la pêche de la nuit.
Dans la petite chapelle brûlent jour et nuit les bougies offertes par les hommes en séjour sur l’île.
Adios isla Isabel.