15 juillet. Le plein d’eau est fait, 800 litres répartis en 2 cuves.  Le moteur d’annexe est assuré sur le balcon arrière, l’annexe est sanglée sous le portique. Nous avons rendez-vous à 9h30 aux douanes, les formalités sont remplies en 10mn.  380l de gazole viennent ensuite compléter les 220 restants. Reste à régler la marina pour le ponton et l’électricité, montant duquel est soustraite la détaxe du gazole. Sans rire, le douanier nous demande si nous avons bien compris que nous devons quitter immédiatement le pays, interdiction de mettre un pied à terre ou de rencontrer un autre bateau à l’intérieur des eaux territoriales ! Cà ne risque pas, nous sommes trop contents de quitter ce pays !

Il fait beau et presque chaud. 13h,  nous quittons la marina d’Opua suivis de MrX. Sur l’écran, en rouge Manevaï, en vert au sud MrX. La Bay of Islands est belle, l’eau est calme.

2 heures pour traverser et passer le Tikitiki Rock. (Photo d’entête). Yes, we are free !

Une belle houle nous berce. Pas de vent, nous attendions du sud, il n’est pas au rendez-vous.

Nous avons malheureusement embarqué quelques sandflies, nous leur faisons la chasse avant qu’elles ne nous mordent.

16 juillet.  La nuit a été un peu mouvementée, il a fallu réduire le génois deux fois et prendre deux ris dans la grand-voile. Ensuite rouler le bimini qui souffrait. Eric prépare le repas avocat, pâté, pâtes, fromages, banane pour moi. Il trouve l’allure assez confortable, pas moi.

17h30 Nous avons parcouru 155 nautiques, encore 750 pour le phare Amédée. Déjà quelques petits cumulus tropicaux dans le ciel.

18h30. Route au 340. Il fait déjà nuit. Soudain nous sommes pris dans un grain, le vent monte à 45 nœuds, l’anémomètre a le temps d’indiquer 45, puis plus rien. Plus aucune information non plus de la girouette.

Le temps d’enfiler un blouson Eric se précipite dehors, reprend la barre. Le Génois est difficile à enrouler, on affale la grand-voile, on réussit à enrouler la voile d’avant. Pour assurer le mât Eric déplace l’étai volant du foc et le fixe sur sa cadène. On déroule la trinquette.

Il faut relancer Manevaï, l’obliger à reprendre sa route. La grand-voile est hissée, elle a à présent 2 ris. C’est plus confortable. Eric au bout de 2 heures rentre trempé de la tête aux pieds.

La barre ne répond plus mais le pilote assure. La biellette de vérin de commande de barre s’est dévissée, Eric comprend tout de suite le problème et en 10mn c’est réparé. Sur le pont tout est net, on verra demain. En soirée un bateau “mère” de pêche est visible dans les 3 nautiques autour de nous, où sont les plus petits ? Un grain vient chatouiller la limite des 3 Nq du radar mais est vite passé, l’alarme se tait.

Au dîner: Gratin de choux-fleurs heureusement préparé l’avant-veille.

17 juillet. Au réveil du skipper le vent devrait venir du Sud-est. Notre route est un peu trop Nord-Nord-Est donc on empanne. Le cockpit se transforme en bateau séchoir, le soleil devrait sécher tous les vêtements de la veille. L’eau est à 20° d’après le thermomètre de coque. Nous avons parcouru 329 Nq en 40 heures. Nous essayons de prendre de l’avance sur la dépression qui devrait nous tomber dessus le 22 juillet dans les eaux calédoniennes. Constat des dégâts: l’anémo est toujours en place, la girouette aussi. Le vase d’expansion de la chaudière a explosé, le vérin en se désaccouplant est allé heurter le réservoir de liquide de refroidissement.

Nous n’aurons plus d’eau chaude. L’alternateur de ligne d’arbre recharge les batteries dès que notre vitesse est supérieure à 5 nœuds. Très important pour fournir de l’électricité vu la consommation des instruments.

Il n’y a pas trop de vent, nous sommes au moteur. Nous déroulons le génois, la sangle d’origine du point d’amure qui le fixe en bas au tambour de l’enrouleur a craqué. Grâce à la manivelle électrique nous le réenroulons correctement. En haut la ralingue a cédé sur 30 cm près du point de drisse. Il faudra naviguer avec 2 tours pour ne pas aggraver ce point faible. La réparation du point d’amure est effectuée après le petit déjeuner. La grand-voile est hissée haut, nous avançons à plus de 5 nœuds. Les pavillons du grand pavois qui séchaient dans le carré sont ramassés dans un poste.

Le vent rentre, on prend un ris dans la grand voile et on tangonne le génois. Nous sommes plein vent arrière. Un petit calamar s’est échoué cette nuit sur un passe-avant. Des Puffins du Pacifique tournent autour de nous, ils jouent avec le vent, ne se reposent jamais, piquent du bec pour un poisson et reprennent leur vol.

18 juillet. Réveil pour moi vers 8heures, Eric un peu plus tard. Les manœuvres recommencent, on prend un ris, on ferle le génois, on largue un peu de génois, on ferle complétement, on met la trinquette mais nous n’avançons plus et nous gigotons trop. Eric remet un peu de génois.

2eme ris pris sous la pluie. Un arc-en-ciel nous fait de l’œil.

A 10h trop de vent, Eric s’équipe, bottes, pantalon, veste de ciré et harnais. On ramasse le génois, on ramasse la trinquette, on redéroule un peu de génois.

On danse un peu mais le ciel est bleu et le soleil est là. Reste 540 nautiques à parcourir. Je cuisine une brioche.

Faire de la cuisine tribord amure n’est pas confortable, je danse entre deux meubles. Préparation d’un amandier. Alors là je vais faire de la pub pour le batteur manuel Tupperware, nous l’avons d’ailleurs surnommé Manuel. Le secret d’un gâteau réussi est dans la crème œufs-sucre. Je me fais des épaules de docker, non pas avec les  winches mais avec ce batteur.

Je dors dans un poste arrière, bien calée contre le moteur, Eric dans la bannette centrale avec vue sur les instruments et par le panneau vitré de pont au-dessus de sa tête, il aperçoit les voiles et la girouette qui là-haut indique la direction du vent. Le radar et l’AIS sont actifs. Surtout le radar qui nous signale les grains entrant dans une zone que nous avons définie de 3 Nq.

MrX est à 150 nautiques derrière nous. Il a pris du retard car Manuela avait oublié son appareil photo dans une voiture et ils ont rebroussé chemin dans la Bay of Islands.

19 juillet. Sous une belle pluie Eric a manœuvré. On a cherché le vent pour avancer. Plus 10 ° moins 20 °, bordé, choqué, on a remis de la toile. Et nous avons touché un peu de vent de 3 heures à 5 heures du matin. Moteur en marche à 7h30. La mer est assez calme alors qu’hier nous avions 6/7. Le soleil est timide, le ciel est bleu derrière, gris devant, il nous apportera de la pluie mais pas de vent d’après les fichiers GRIB. Quelle serait la  meilleure option, rester ici à faire du sur place ou rejoindre au moteur la zone de vent que nous atteindrions dans 36 heures?

Un poisson volant a atterri sur le passe-avant tribord, aucune envie de le cuisiner.

12h45. Inespéré un léger souffle de sud nous propulse, vitesse un petit 4 nœuds, dommage moi j’aimais bien le 6/7 nœuds d’hier. Manevaï passait bien la vague.

Jambon rôti, carottes vichy, fromages, gâteau. J’ai enfin retrouvé de l’appétit.

Le génois est tangonné après le repas, vitesse 4 à 5 nœuds. A 16h il reste 365 nautiques à parcourir. Je commence un bonnet fraise au tricot et j’écoute de la musique. Manuela m’a donné beaucoup de films mais je n’ouvre pas mon ordi.

Pour me faire plaisir Eric détangonne pour la nuit. Je ne suis pas rassurée avec les voiles en ciseaux, nous perdons donc un peu en vitesse. Je regarde les photos de famille sur mon téléphone. Premier quart pour moi 21h/minuit dans l’odeur du pain tout juste sorti du four. 22h il reste 329 nautiques. Echanges d’email comme chaque nuit avec MrX. Une partie du texte sérieuse, une partie pour sourire.

20 juillet. 1 heure du matin c’est au moteur que nous continuons la route. Je n’ai pas encore dormi, les pensées vers la famille, je n’aurais pas dû regarder les photos.

Je vais me coucher dans notre bannette, à plat.

Calcul du skipper : comment ne pas arriver trop tôt dans les eaux calédoniennes? Quelle passe embouquer? Nous voulons entrer de jour dans le lagon et traverser jusqu’à Nouméa. Par Boulari, près du Phare Amédée nous aurons le vent dans le nez, 25 nœuds à tirer des bords, non merci. Passerons-nous à côté de l’Ile des Pins puis par le canal Woodin?

On coupe le moteur et on reste 2 heures à la dérive, radar et AIS en alerte. Et on dérive dans la bonne direction.

8h15. Le génois est tangonné, le vent a tourné, il est d’Est, 2 nœuds de vitesse. Tout est conforme aux prévisions météo. Il pleut et nous sommes à présent dans une bulle sans vent. Le pain est bon sans plus, il sent la levure. Je dois changer de levure. Eric est dans le coffre arrière tribord pour vérifier le vérin  du pilote.

Une ligne est à l’eau avec un appât calamar.

Pas de mails de la famille depuis 2 jours. Je sais, tout le monde est en vacances et c’est la canicule. Menu du jour: poivrons farcis, fromages, amandier.

15h30. Restent 271 nautiques.

Peut-être rallongerons-nous la route en empruntant une passe plus nord que Boulari ? En rallongeant la distance nous devrions arriver de jour dans le lagon.

Je tricote en espérant avoir assez de laine rouge pour finir le bonnet fraise. Au dîner: gratin de pommes de terre, laurier et huile d’olive. Il faut manger.

21 juillet.

Quart de 0 à 3. J’écris un mail à ma petite fille de 12 ans. Je lui raconte notre traversée et future arrivée avec les bouées de chenal. Je m’assoupis un peu devant les écrans. Je varie la route de 5 ° pour voir si on roule moins. Nous avons une bonne vitesse, des pointes à 8 nœuds. Eric me rejoint, réduit la voilure. Manevaï file vers la Nouvelle-Calédonie, on a dormi presque à plat.

Au réveil 8h30 pour moi, Eric est déjà debout, question: on empanne ou on reste comme ça encore une heure ou deux ? Allez on empanne. On est en ciré complet, Eric amarré à la ligne de vie, moi, ans le cockpit, j’obéis aux ordres.

Petit problème de ris coincé dans la bôme, petit problème sur le génois qui ne veut plus se dérouler sur l’autre amure, un fil de couture bloque les écoutes.

Il crachine, nous espérons un peu de soleil pour notre arrivée dans le lagon. Le Contrôle Sanitaire aux Frontières nous réclame nos carnets de vaccination, nous leur répondons que nous fournirons le tout à l’arrivée.

8/9 nœuds toujours vent arrière. Les voiles en ciseaux, le génois tangonné. Nous avons enlevé des épaisseurs et sommes en teeshirt. Il fait 25 ° dans le carré.

12h15. On roule pas mal. La grand-voile avec 2 ris est un peu trop petite pour équilibrer le bateau. Notre vitesse est quand même élevée 6 à 7 noeuds avec des pointes à 9. Ca fume de chaque côté de Manevaï.

15h30 on n’est plus tout seuls. Un AIS, a priori un paquebot qui se dirige vers l’Ile des Pins. Pour l’instant on ne voit ni son nom, ni son genre. Non, c’est un cargo qui se dirige vers la Chine.

On roule pas mal. Des pointes à 7/8nœuds.

Eric calcule la route, ce sera la canal Woodin. Par la passe de Boulari près du Phare Amédée nous aurions eu du 25 nœuds dans le nez.

17h13 deuxième cargo. Accélération à 9,5 nœuds. La température de l’eau est à 24 °. Port Moselle, à qui nous avons demandé une place, nous demande de nous mettre en relation avec la DDAS, service de santé, ce qui est déjà fait, et ensuite il considèrera notre demande. Pour déstresser un peu, j’ai confectionné un pain et 2 gâteaux coco. Ce qui fait que tout était prêt en même temps mais que je n’ai pas pensé à tout mettre au four au même moment.

Cuisiner tribord amure a du mérite car je ne suis pas bien calée. J’installe les préparations sur le puit de dérive et quelques fois je rate ma cible.

Vivement que ça s’arrête, c’est bruyant et stressant mais Manevaï passe bien. On guette l’accalmie qui nous ralentirait un peu et on arriverait au lever du jour. Mais non, on file, on file.

MisterX doit s’arrêter pour refueler à Nouméa mais ne sera pas là avant 4 jours. Et nous, nous avançons trop vite. Il faudra sans doute changer de route pour revenir dessus ensuite.

Le pain semble réussi, un gâteau est raté, il part à la mer. Notre petit fils doit être à l’hôpital pour une frénectomie. Aucune nouvelle depuis notre départ de la plupart de la famille, Poutine aurait-il vitrifié la France? J’espère avoir des tonnes de whatsapp à l’approche des côtes.

22 juillet. 5h54 heure locale. Nous sommes dans « la Pince ».

La nuit a été hachée. Se réveiller toutes les heures pour vérifier que Manevaï conserve son cap entre les récifs  Kuyo, Kuta, Kotiba et l’île des Pins. Le jour se lève, le ciel rosit à l’Est.

Nous filons vers le nord. Pas encore de réseau. Le ciel est découvert, les dernières étoiles disparaissent. Nous aurons sans doute une belle journée. L’eau est à 24°, nous avons gagné 10 ° depuis Opua. La mer est un peu calmée, c’est plus agréable pour tout le monde. « Sécurité, sécurité, sécurité, ici le MRCC Nouméa … » Sympa de retrouver ces voix. Un navire à 40 nœuds dans le canal Woodin, est-ce le Betico Non, c’est le Prony Express qui assure des liaisons avec Goro Nickel. Le ciel est très nuageux sur Nouméa.

Une quinzaine de poissons volants argentés nous dépassent. Des récifs frangeants à bâbord et devant nous à 1 heure Gue et Peo.

8h10 Terre !!! Prony ou l’île Ouen.

Et l’entrée du canal Woodin se dessine.

La vie reprend autour de nous. Quelques voiliers Rebel, White Wings, Run of Paradise… Manevaï sera à dessaler extérieur comme intérieur, le plancher. Eric commence à arroser le cockpit pour que nous puissions en profiter.

L’îlot Requin sur bâbord, la baie de Prony devant nous.

5 voiliers sortent de la Baie de Prony. Nous connaissons cette baie, nous y avions mouillé il y a 15 ans.

Ca y est nous sommes reconnectés ! Et ça va nous coûter très cher. Merci Free. Rien que le fait d’ouvrir nos portables et de recevoir un sms de Free, 80 euros ! Nous avons gardé ce fournisseur car il est très intéressant en Nouvelle Zélande (25 Gigas/mois  dans le forfait) et dans d’autres pays mais il n’a aucun accord avec la NC.

Eric hisse le pavillon Québec.

Superbe. Végétation verte, les pins colonnaires, les cocotiers, la latérite.

L’île Ouen à gauche, la Grande Terre à droite.

Pas trop de vent, les souvenirs reviennent. Que cette terre est belle!

Le petit voilier White Wings enregistré en Grande Bretagne avec des Italiens à son bord.

“Mimine 2” s’est modernisée. (Voir les BD “la Brousse en folie”).

Déjeuner sous spi et nous apercevons l’îlot Signal, l’îlot Maître. Des parasols sur le sable ou des bungalows sur l’eau. Et bientôt l’îlot Brun, qui lui est relié à la terre.

La marina dit ne pas nous entendre, nous la recevons très bien mais pas de réciproque. Et quand on est à 3 Nq, ce n’est pas la longueur de mât qui compte, n’est-ce pas Basyc ? Nous avons fait une demande de place dans la marina mais elle n’a pas été prise en compte. Nous aurons une place lundi.

Donc il nous faut mouiller derrière la digue sous la pointe de l’Artillerie. (Les constructions récentes dédiées à l’Etat-Major des FANC sont horribles !).

13 h, cela fait 7 jours que nous sommes en mer!

Eric va à terre régler les formalités d’arrivée au bureau de la marina, je reste à bord et je cuisine tout ce qui peut être cuisiné. Le service phytosanitaire passera lundi et il est hors de question que les œufs, les fruits soient confisqués.

Nous décidons d’aller mouiller en face à Nouville, un coup de vent d’ouest est annoncé,  sous la digue nous serions exposés. Difficile de trouver une petite place entre les bateaux mouillés et les corps morts qui trainent et que nous ne connaissons pas, donc négatif pour en emprunter un. Il fait très beau, le mouillage est superbe. (Photos dans le prochain article).

Nouméa by night. Nous apprécions d’être enfin arrivés.

11 réponses pour “The Passage, la Traversée.”

  • Merci pour ce récit, on s’y croirait! J’imagine le soulagement d’avoir voir pu quitter la NZ… en route pour de nouvelles aventures donc… qu’avez-vous prévu après la Nouvelle Calédonie ?

    Nous vous embrassons

    Willy et Maria

      1. Coucou Maria et Willy. Pour l’instant pas grand-chose de prévu pour la Nouvelle-Calédonie.
        Eric a entrepris une grande révision du moteur et nous ne pouvons naviguer. Nous attendons la pompe à injection et 4 injecteurs. La météo est très changeante, je m’occupe en aidant des amis à l’Ordre de Malte pendant qu’Eric occupe le carré. Nous avons une voiture grâce à ces mêmes amis. Nous reprenons nos marques dans ce pays où nous avons vécu de 2004 à 2006. Bon été à vous; Bisous de nous deux.
  • Merci Cathy pour ces nouvelles et bravo à tous les deux pour cette traversée rouleuse. La reprise semble un peu exigeante mais après quelques bords à terre, je vous souhaite de retrouver toutes les joies de votre aventure ! Bises Phil et Sand

  • Bonjour les amis cousins,
    Voilà une belle aventure, Manevai va retrouver tranquillement ses capacités d’antan d’avant son confinement loin de Papa.
    Bon courage pour les travaux en cours…
    Nous avons eu de la chance notre premiere prise en main de la Bohème, traversée du golf de Gascogne Pornic Muros en Espagne ensoleillée avec 12 à 15. Noeuds de vent au bon plein pour monter jusqu’à 28 noeud au reaching pour l’arrivée.
    Que du bonheur.
    On vous embrasse bien fort.
    Phil etSand

    • Nous vous suivons sur Facebook. Aujourd’hui j’ai eu une place pour aller admirer les baleines mais elles n’étaient pas au rendez-vous. Total 5 heures en semi-rigide, pour le squelette ce fut un peu dur. Eric est toujours plongé dans le moteur phase de remontage. Mais il a fallu commander la pompe d’injection et les 4 injecteurs. Délai entre 2 et 4 semaines. Donc, on est encore en marina pour un bon bout de temps.
      J’aide des amis à l’Ordre de Malte, ceux qui nous ont prêté une voiture et je vois du monde.
      Continuez vos belles navigations. Bisous.

  • Bon séjour en Nouvelle Caledonie. Merci de ton récit si vivant. Il faudra que tu publies également une photo de ton bonnet fraise! Amitiés. Dominique

  • Bonjour cathy,Bonjour. Éric.
    J’ai lu avec un peu de retard le récit très détaillé de cathy.Traversée un peu mouvementée mais MANEVAI et son équipage ont été vaillants comme à l’habitude..une météo pas toujours facile,mais une navigation adaptée pour un” atterrisage” en sécurité . Je vois que les fourneaux chauffent toujours autant à bord,quelles que soient les conditions de mer.Bravo cathy…
    Je comprends qu’ÉRIC va devoir jouer le mécanicien diéseliste,en espérant que les pièces ne se fassent pas trop attendre.si vous aviez besoin d’une aide logistique ,recherche de pieces ou autres n’hésitez pas.
    Heureux d’avoir pu partager ce récit de votre traversée.
    Amitiés
    Bisous à tous deux

  • Quelle épopée et quel courage de cuisiner dans des conditions si « remuantes » ! Merci Cathy pour ce récit si vivant. Les photos sont superbes. A quand une du bonnet fraise, bises de Catherine et Loïc.

    • Bientôt des nouvelles de la Calédonie. Nous y sommes toujours avec des problèmes d’injecteurs.
      Bientôt une photo des 2 fraises car ici j’ai passé 3 ou 4 après midi avec des amies à tricoter et j’avais ainsi les potins locaux et leurs avis sur les femmes et hommes politiques. Bisous à tous les deux.

  • Bonjour Cathy bonjour Eric !
    Um grand bravo pour tes récits toujours aussi passionnants, on s’y croirait !
    Je ne sais pas où vous êtes, je suis tombé par hasard sur votre blog, entretemps la roue a tourné …!!
    Ici à Lisbonne tout suit à peu près son cours, moi à la retraite depuis un an, nous sommes repliés à la campagne. Rita toujours dans ses tableaux ! Les filles vont bien, Catherine toujours sur zone, Mariane chez Marriott à Dubaï depuis …11 ans.
    É a vida …
    Grosses bises à vous deux, donnez de vos nouvelles où que vous soyez !!
    Kénavo !!
    Manuel

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