Après neuf jours au mouillage à Port-Vila, nous pouvons partir à la découverte des îles.

Havannah. D’abord, nous faisons tête sur le mouillage de Port Havannah. Superbe rade en longueur.

 

 

 Le soir au mouillage.

 

 

Emae. Le lendemain en fin d’après-midi, un mouillage non protégé Emae bay. Nous descendons à terre, ambiance Délivrance, (le film), 2 femmes, 4 enfants, la misère absolue…

Seuls les enfants parlent anglais, les mamans continuent leur lessive nous ignorant totalement. Eux auraient eu besoin de nos vêtements. Je leur offre un gâteau aux bananes. Dans ma candeur, j’imaginais qu’ils le garderaient pour le diner, mais au retour de notre petite balade, je constate qu’il n’en reste que des miettes. Nous n’avons pas envie de remettre les pieds à terre.

La seule photo que j’ai osé prendre.

Un cata arrive en fin de journée, incroyable ! La minette à l’avant tient son compas de relèvement dans la main et guide son copain à la barre sur son siège en hauteur. Nous nous serions trouvés à leur point prévu de mouillage qu’ils nous seraient passés dessus.

Le voilier Infinity est venu mouiller ici aussi. Ce mouillage, qui n’est pas abrité, est connu pour couper la route entre Port-Vila et Lamen Bay et ne naviguer que de jour.

Lamen Bay. Le petit trimaran canadien aperçu à Port-Vila est déjà au mouillage. Dommage, il est sur l’endroit conseillé dans les guides.

Nous allons à terre et demandons l’autorisation à un ancien de nous promener. Les cases de loin sont attractives, les murs sont décorés, le tressage est en deux couleurs. Les toits sont revêtus de palmes de «Natangora palm tree».

En s’approchant, nous constatons le délabrement de certaines habitations. Les plus riches ont pu s’offrir une case en parpaings, elle résiste mieux aux cyclones. Les fenêtres (les panneaux de bois) restent ouvertes, pour la ventilation, mais cela ne vaut pas les cases primitives faites de matériaux naturels. La cuisine, elle, reste en bois et fibres, et toujours très aérée. L’usage de la maison proprement dite est pour la nuit. Il y fait sombre, tout le monde vit dehors, dans le jardin potager où il y a toujours beaucoup de travail et dans les préaux communautaires.

Nous allons jusqu’à l’école, constatons qu’une route en béton est en construction. Les femmes s’adressent à nous et parlent un peu. Eric marche jusqu’à l’aéroport.

En fin de journée, nous assistons à l’arrivée de la goélette de ravitaillement, sacs de riz et batteries déposés sur le sable.

Puis embarquement de ceux qui sont venus passer la fin de semaine en famille pour voter. Comme ils vont passer la nuit sur le pont ou dans le radier, ils s’arrêtent d’abord au magasin faire des emplettes, le bateau attend les retardataires.

Nous avons hésité à quitter Lamen Bay car nous avions sympathisé avec la famille de Doris et ses enfants. Une des filles, peut-être l’aînée, nous avait tapé dans l’œil à tous les deux la veille. Mignonne, au sourire enchanteur. Là aussi, nous aurions pu laisser des vêtements, les petites filles de Doris portent des bracelets en élastiques de couleurs. Elles jouent aux billes, mais n’en ont que deux.

Nous sentions qu’au bout de 24 heures les locaux nous approchaient plus facilement.

 

Nous y reviendrons probablement, mais le vent ne sera pas portant.

Le soir…

 

www.manevai.fr

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