Nous chenalons par Orca Bay.

Eh ! Quentin nous sommes dans Simpson Bay, je te préviens si je vois Marge, pourHomer on sait où c’est, nous y serons dans un mois !

Chenalage rouge à tribord, vert à bâbord. Soirée grise et fraiche. Et entrons dans le port à la recherche du ponton  « visiteurs » occupé par des pêcheurs. Tiens un voilier allemand, Su An, en bout de ponton, nous irons les voir plus tard. Aucun problème pour le gros navire de pêche si nous nous mettons devant lui. Un bruit continuel, les pêcheurs s’activent, les moteurs vrombissent et les bateaux quittent la marina les uns après les autres.

Ils ont l’autorisation de pêcher pendant 24h à partir de 7h le lendemain. Amarrage pour nous et découverte des alentours.

Harbor master office closed. Supermarché tout près, ATM, petit musée, et magasins d’accastillage pour les gros. A propos de gros : 4 filles du meilleur acabit nous croisent maquillées, peut-être élégantes sous leurs  gros pulls et grosse chaussures, elles sortent ce soir après leur journée de travail. «¡ Hola ! » Nous apprendrons plus tard qu’elles sont hispano qqchose, elles peuvent venir de Californie, du Mexique  pour travailler à la conserverie, un summer job pour elles.

Un peu plus loin :

Ah y aurait-il un consulat français à Cordova ? Que nenni, c’est un troquet : The Reluctant Fisherman : l’histoire ne dit pas s’il était réticent pour  rentrer à la maison ou réticent pour repartir en saison de pêche.

Puerto Cordoba doit son nom à un navigateur espagnol, Dom Salvador Fidalgo en 1790, en l’honneur de son « patron » Cordoba de Cordoba.

La ville connut un boum minier avec la découverte d’un gisement de cuivre, le plus riche du monde (du cuivre quasiment pur) à Kennicot en 1906 qui entraina la construction d’une ligne de  chemin de fer la Copper River & Northwestern Railroad longue de 320 kms. L’exploitation ferme en 1938, elle aura produit plus de 4,5 millions de tonnes de minerai équivalant à 200 millions de dollars. Cordova n’est accessible que par ferry et par avion.

Aujourd’hui 54 ° F, il n’y a pas de vent donc pour nous c’est agréable. Un tour rapide dans la ville, nous allons découvrir la station de ski, la première avenue, la deuxième avenue, (bien pompeux tout ça il n’y a que 4 rues parallèles et quelques transversales).

Un petit tour en ville…

La rue principale , regardez bien l’enseigne de l’hôtel a été posée à l’envers.

C’est une maison bleue…on y vient à pied on ne frappe pas

The white one…

Une boutique de mode originale, un salon de thé qui vend des babioles où nous continuons nos achats de Noël et bavardons avec la patronne et sa copine cliente. Nous avons  besoin d’aller chez le coiffeur, surtout moi. Mais c’est qu’il y a 3 salons de coiffures ici! En fait je pense 3 coiffeuses sachant coiffer mais n’ayant pas besoin de trop travailler car elles sont épouses de pêcheurs, dixit une jeune fille de l’Idaho qui travaille ici pour l’été. Et leur agenda est surbooké jusqu’en juillet ! Nous allons nous couper les cheveux mutuellement, aïe, aïe, aïe.

C’est une fierté pour les habitants de ne pas être relié par une route au reste du monde : “no road” clament-ils sur leurs plaques d’immatriculation. Pas de routes peut-être mais admirez l’ambulance. Pas jalouse Anne-Laure ?

“How are you doing today ?” Ici on ne dit pas bonjour on vous pose la question et la conversation s’engage. Ainsi  nous sympathisons avec David le patron du Leroy Merlin local. « David par hasard votre épouse ne serait pas coiffeuse, pas tout à fait elle est la patronne du salon de coiffure Lures ».Yes, j’ai peut-être un rendez-vous ! Boots l’épouse de David a essayé, a téléphoné à ses filles mais non elles ne veulent pas faire une heure supplémentaire. Ils viennent tous les deux nous apporter  le résultat des tractations et nous les gardons à dîner.

Soirée très sympathique, ils nous racontent Cordova où ils se sont connus. Boots est d’origine philippine, elle est arrivée avec ses parents à l’âge de 7ans, David est né à Cordova. Ils ont 3 enfants, une ainée tout juste mariée, un garçon qui suit les traces de son père et une petite dernière qui était en camp scout à Hawaï. Ils sont tous les deux dans les affaires (impressionnants d’idées de projets, shipchandler, bâtiments, boutiques etc…) Et nous proposent Internet dans leur bureau pour le lendemain. Merci pour tout Boots et David et pour les petits cadeaux.

Ici les jeunes savent ce que veut dire « money », ils voient les hommes, les bateaux, le poisson, et se mettent vite au travail. Beaucoup de filles et de garçons sont embarqués en équipage annuel attaché à un bateau. Ils sont jeunes mais sont allés à l’université avant.

Nous serions bien restés 3 nuits plutôt que 2 à Cordova, Loïc a eu le temps de se promener tant mieux, il a repéré les abreuvoirs à colibris mais n’a pas vu d’oiseaux, il est allé jusqu’au remonte pente à un siège, jusqu’au lac sur lequel se posent les hydravions. Nous, nous nous sommes battus avec internet pour le blog et les mails. Mais nous avons pu bavarder avec Kéa catamaran français de Marseille arrivé l’après-midi de notre départ. Nous retrouverons les 2 Dominique plus tard nous l’espérons.

Hasta luego Cordova !

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