Deux nuits en mer et nous sommes à hauteur de Beveridge Reef. La nuit a été calme, le radar ne s’est pas manifesté. Hier nous avons été survolés à basse altitude par un avion de patrouille maritime P3 Orion à la cocarde tricolore. Eric envisage la probabilité qu’il soit US basé à Pago Pago .

Beveridge. On tente ? Ok on tente. Nous contournons cet atoll par le sud, la passe est à l’ouest, seule une belle écume blanche le signale sur une étendue d’océan déserte qui brille au soleil. Pas de motu. Un piège pour les premiers navigateurs.

Et aux abords du récif alors que nous nous inquiétons de nos lignes de traîne nous apercevons un poisson hameçonné dans notre sillage un poisson? Non deux !  Vite, vite on ferre, de deux poissons nous remontons un beau thon pas tout à fait entier, il est amputé de sa queue. Vite l’épuisette il s’agite, s’agite et asperge de sang le cockpit plus mon tee-shirt. Attaqué par un requin qu’il a été quoi ! Il rend l’âme dans plusieurs derniers soubresauts mais nous sommes en approche de la passe et nous ne pouvons l’assister dans son trépas.

Pas de balise, pas de perche mais il fait beau.  Nous n’avons rien chargé sur Ovitalmap mais avons quelques blogs sous les yeux dont celui du Mister John  qui a bien placé et bien cartographié l’atoll.

Et CMap pour une fois a bien enregistré les coordonnées de l’entrée. La passe est assez large, 80 mètres et 14,50 mètres de profondeur, les coraux bien visibles de chaque côté. 2,5 nœuds de courant dans le nez.

Nous traversons l’atoll en ¾ d’heure pour mouiller derrière le récif près de l’épave d’un caboteur en acier le Liberty. Déjeuner  dans une eau turquoise tiens quelques requins gris de récif.… Nous ne tenterons pas de plonger sous la coque. Eric se transforme en poissonnier et prélève sur notre prise de beaux filets de viande rouge. Nous en mettons deux sous vide tout de suite pour les conserver plus longtemps au froid.

Une petite balade en annexe pour un éventuel snorkeling mais aucune patate ne nous semble intéressante et il y a trop de vent pour plonger près de la passe très éloignée d’ailleurs.

Seulement trois à quatre heures dans l’atoll nous reprenons la route vers Niue. Nous avons prévenu Neil le commodore du Yacht Club que nous arriverions à la nuit. « Oui, avec cette lune vous devriez trouver les bouées de mouillage ».

www.manevai.fr

http://sailwx.info/shiptrack/shipposition.phtml?call=BARFR04

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