Depuis 15 jours les saumons nous narguent en sautant autour de nous mais nous ne sommes pas à une allure de pêche.

Direction Izhut Bay. 26 juillet.

Un joli mouillage avant Kitoi Hatchery, nous savons où nous rendre pour trouver des ours. Et nous en découvrons deux sur la plage pêchant des saumons déjà fatigués, deux jeunes ours que nous dérangeons à peine par le bruit de notre moteur d’annexe. Leur pelage vire au roux au soleil de fin d’après-midi et leurs oreilles rondes se détachent par des poils plus clairs au-dessus de leurs petits yeux.

Sous l’œil intéressé des aigles…

Une hatchery, une écloserie en français, est une installation destinée à produire des alevins de saumons. Ici à Kitoi les saumons revenus sur leurs lieux de naissance cherchent à remonter la rivière pour frayer. Ils sont conduits vers un escalier à saumons et tombent dans de grands bacs. Il ne reste plus aux étudiants, présents tout l’été pour gagner quelques sous, qu’à les vider de leur substance, œufs pour les femelles, sperme pour les mâles. Le tout sera mélangé et doucement réchauffé dans des incubateurs. Lorsque les petits seront passés de l’eau douce à l’eau salée dans les tiroirs à incubation, et auront atteint la taille suffisante de saumoneaux, ils seront relâchés en eau salée. Les écloseries assurent ainsi un approvisionnement régulier et un revenu non seulement pour les pêcheurs, mais aussi pour tous les habitants du pays, car que ce soit un menuisier, un mécanicien, un fonctionnaire, toute profession ici est directement ou indirectement liée à la pêche. Les Universités ferment alors que la saison de pêche ouvre et les étudiants sont nombreux à embarquer sur les navires.

Une nuit au mouillage très très calme, les 4 senneurs sont de l’autre côté de la colline. Eric revient avec le casier posé la veille, belle pêche : une étoile de mer immonde au joli nom : Sunflower sea star !

Sortant de Kitoi Hatchery, je suis à l’avant pour prendre des photos et j’aperçois un groupe d’oiseaux sur l’eau. Alors que je veux me déplacer vers le groupe d’oiseaux, la baleine devance mon intention et j’ai à peine le temps de viser qu’elle est déjà hors de l’eau par un grand saut !!! Je n’aurai que sa tête vue d’en dessous.

Puis, nous assistons à ses jeux de nage, plutôt dos crawlé.

Nous virons le cap Tonki tout au nord, incroyable la visibilité est de 70 nautiques, nous voyons distinctement le sud de la presqu’île de Kenai et les glaciers Est.

Temps magnifique, mais moteur. Puis, 12 nœuds de vent dans le nez, le courant avec nous, la mer est un peu désordonnée.

A l’ouest, Fourpeaked Glacier, tout blanc, impressionnant, 1900 mètres d’altitude.

Nous arrêterons-nous ce soir ou continuerons-nous vers Seldovia ?

La mer s’était calmée, mais c’est reparti pour la machine à laver pendant deux heures.  Puis elle s’assagit mais nous ne tenterons pas Carry Inlet qui était le mouillage visé pour la soirée. Nous continuons plein nord. Le vent nous abandonne et nous relançons notre cher Perkins.

Une option : s’arrêter à Ushagat Island pour la nuit. Deux baies sur une île à mi-parcours entre Changin Bay et Seldovia. Le courant s’est inversé et commence à bien nous ralentir. Nous savons pertinemment que ce mouillage n’est pas recommandé mais il n’y a pas de vent et nous devrions pouvoir patienter là pour la renverse des courants. Nous passons sous le vent d’une île sur laquelle sont vautrés des lions de mer, nous les avons humés avant de les voir. C’est une pestilence !

Le mouillage sud se révèle prêt à nous accueillir, l’eau est presque un miroir, les montagnes vert tendre descendent vers la plage qui est jonchée de bois flotté.

21h26 ancre au fond, sable, elle croche tout de suite.

Pas de dahus, pas d’ours, pas de saumons, pas de baleines. Mais les lions de mer ne sont pas loin et sont visibles au matin. Une nuit très très calme, nous n’avons pas bougé, pas tiré sur le mouillage. Et toujours du soleil dans un grand ciel bleu.

A midi après une séance de coiffure pour Eric, nous levons l’ancre. Allons-nous toucher un peu de vent ? Nous comptons sur le courant qui devrait nous aider à partir de 13h.

Nous arrivons en Presqu’île de Kenai.

Temps magnifique mais le courant met du temps à s’inverser. Deux baleines bien noires passent derrière la jupe de Manevaï, je les ai entendues souffler, je suis sortie dans le cockpit, elles sont passées si près de nous que je n’ai pu que les admirer, leur route est divergente et elles s’éloignent tranquillement. Extraordinaire.

Seldovia, 28 juillet.  Notre arrivée dans la petite marina se passe sans problème. Contourner les roches et les filets mouillés puis s’engager dans la rivière et s’amarrer au ponton. Il n’y a qu’une seule place, elle est pour nous. Le bureau est fermé, il est plus de 20 heures. Au-dessus de nous 4 cafés restaurants, des constructions en bois avec terrasses.

La découverte de la petite ville est pour le lendemain. A l’épicerie nous refusons d’acheter un chou blanc pour la modique somme de 9 euros. Et continuons notre balade. Il fait très beau, trop chaud. On va se plaindre maintenant. L’été cette ville reçoit des touristes par ferry pour la chasse, la pêche, l’observation des baleines…

Quelques locations de maisons en bois sur pilotis amusantes, bien décorées placées sur le petit creek où nous devrions admirer les saumons remontant mais à marée basse ils n’ont pas suffisamment d’eau. Nous réglons la marina, 55 €uros quand même pour un ponton sans eau sans électricité ! Donc une nuit suffit et nous reprenons la route vers 15h pour bénéficier du courant.

Deux arrêts pour lancer les cannes et j’attrape un poisson tout aussi surpris que moi de se retrouver là. Il réussit à se libérer de l’hameçon !

Alerte tsunami !!! Un tremblement de terre a eu lieu au Kamtchatka (8,4) et il faut s’attendre à un tsunami sur les côtes.  L’alerte est donnée, nous restons vigilants.

Homer, Baie de Kachemak. Somerset est bien mouillé derrière le spit, le fond est de 10 mètres. Les places au ponton sont tellement chères que tous les voiliers préfèrent rester au mouillage. La baie est immense bordée d’un côté par de somptueux sommets enneigés et de l’autre par un polder dans lequel a été aménagée la marina après le tremblement de terre de 1964.  Homer est très très actif, c’est la capitale de la pêche au flétan.

Ok, Eric fait descendre l’ancre, elle croche, il me demande de passer en marche arrière et là gros bruit d’engrenage mal engrené justement. On arrête tout. Qu’allons-nous faire si nous n’avons plus de marche arrière ? Encore une des conséquences de notre scotchbrite. Somerset passe nous voir, les 4 rentrent de la « la ville ». Ils ont récupéré Georges hier, leur fils de 17 ans avait embarqué pour la pêche au saumon en baie de Bristol pour un mois. Quel dommage nous n’avons pas l’esprit à leur offrir une bière, moi qui aurais aimé passer plus de temps avec Ludmilla. Par WhatsApp ils nous envoient les coordonnées d’un meccano sur place qui pourrait peut-être réparer. Ils ont fait agir leur réseau. Ici en Alaska ils sont comme des saumons dans l’eau : Ludmilla est d’origine russe et retrouve ou rencontre des amis d’amis de Russie.

Eric se penche sur le problème de notre inverseur. Ouf ce n’est que le câble qui est trop court ! Si nous n’avions pas pu réparer l’inverseur, il nous aurait fallu aller directement à Cordova et y attendre la pièce. Manœuvrer sans marche arrière dans une marina occupée par les bateaux de pêche n’aurait pas été facile.

Homer, seul le spit est animé…de touristes. Pêche, baleines et ours au programme des agences. Quelques boutiques proposant des articles assez raffinés.  Le port est large bien protégé et bien encombré de centaines de bateaux de pêche de toutes tailles, les plus petits sont en remorque derrière les voitures, rien que 5 rampes de mises à l’eau et de sorties de l’eau.

Chouette nous avons trouvé du halibut, il est congelé, voilà qui est astucieux et nous sommes ravis. Car en Alaska il n’y a pas de poissonneries pour la vente aux particuliers, tout le monde va à la pêche et possède de gros congélateurs. L’eau est à 14 °, moi qui ai disposé les œufs au fond de la coque pour qu’ils restent au frais !

Ok en 3 heures nous avons fait le tour du spit et décidons d’aller mouiller quelque part à l’extérieur pour pêcher. Trouver un fond de sable plutôt que du caillou et direction la baie de Katsitsna.

Katsitsna. Nous remontons la rivière en annexe avec nos deux cannes à pêche. Les loutres paressent près des parcs à huitres ou à moules, elles se nourrissent directement dans les parcs. Il crachine ce qui ne nous empêche pas d’admirer ce paysage, ici tout est calme et sérénité. Et nous rentrons bredouilles mais heureux.

Au matin un brouillard à couper au couteau descend sur la côte alors que nous entamons notre transit retour vers le sud. Radar vite opérationnel. Et c’est parti pour une grande journée de voile !!! Perkins à la rescousse.

12 heures de moteur. Si au bout, il y a des baleines moi ça me va. Eric cogite, il cherche des mouillages moi je dessine le futur dodger. Ce soir gratin de chou-fleur, c’est de saison. Il crachine et il fait glacial.

Sunday Harbor. Eh bien pour la première fois les cartes américaines sont mal renseignées. Heureusement, nous avons des photos satellites car une île constituée de rocs n’est pas mentionnée. Elle est mentionnée dans le coast-pilot comme étant couverte, or elle est visible et bien au-dessus de l’eau. Quel calme ici. Un autre voilier a choisi le même abri. Quelques oiseaux, quelques loutres. Une nuit sans une ride sur l’eau, nous n’avons pas bougé. Au matin sens inverse pour prendre vers l’est et sortir de la baie. Encore une grande journée de voile qui s’annonce. Il fait très beau contrairement aux 3 derniers jours mais je vous rassure même par temps gris et légère pluie l’Alaska est envoutant.

Attention à ne pas frôler le Sea Lion Rock, rester en dehors des 3 nautiques. Les Coast-Guards nous surveillent et pourraient nous verbaliser. Le soleil laisse la place au ciel gris et la pluie s’invite pour la fin de l’après-midi.

Direction un, deux ou 3 glaciers. En péninsule de Kenai. Un saumon vient taquiner notre leurre. Mais ce n’est qu’en relevant la ligne que nous sentons un léger poids car le saumon ne se défend pas. Faire attention en le remontant car l’hameçon n’est pas dans la bouche mais au-dessus du nez. Pêché là où nous avions eu notre premier saumon, il y a 7 ans.

Mac Mullen Cove. Un chenal de 6mètres de profondeur contourne la corniche d’ardoise. Deux petits habitables déjà au mouillage, dans notre mouillage ! La Ghost-forest découverte avec BreakPoint il y a 7 ans, un peu plus verte grâce aux buissons qui s’y sont installés. Des peuplements d’arbres décolorés jonchent la rive sud-est. …. Très compliqué de mouiller car les fonds dans les vallées glaciaires sont très importants et il n’y a pas beaucoup de possibilités, même en changeant de zone. Nous jetons l’ancre par 27 mètres, pas très abrités mais la nuit devrait être calme. Nettoyage du saumon (48 cm), garder la tête pour pêcher la crevette, et enfin dîner. Bref à minuit bien sonné nous sommes couchés. Il pleut toujours mais calmement.

Mac Mullen Cove doit son nom au capitaine Mac Mullen, l’un des nombreux capitaines de la Dora, 1880-1912, caboteur assurant le transport de passagers, de marchandises, de courrier entre Port Townsend dans l’État de Washington et les Aléoutiennes. La Dora, et son équipage, a participé à de nombreux sauvetages mais a également connu son lot de mésaventures, elle a fini par s’échouer à Alert Bay sur l’île de Vancouver en 1912.

Le lendemain remontée vers les glaciers dans Ayalik Fjord. Kenai Fjords National Park. Nous sommes à 40 nautiques de Seward et quelques water taxis empruntent la même route.

Quand George Vancouver est arrivé ici, en 1792, les glaciers étaient certainement plus étendus, il nomma certains endroits de la partie ouest de l’Alaska en les baptisant du nom de ses officiers ou de ses amis ou de son navire la Discovery.

Manevaï passe allégrement au-dessus de la limite de la moraine bien visible sur la carte.

Holgate Arm. 2 août. Premier glacier, l’eau gris-vert laiteuse est à 12°5. Des vents catabatiques ne permettent pas au drone de décoller.

Deuxième glacier, Ayalik, l’eau est à 9,7°C. Le plafond de nuages se lève et le soleil apparait. L’impression de froid se fait moins intense. Nous sommes attendris par un couple de loutres accompagnant un petit. Les bateaux de touristes arrivent mais ne sont pas nombreux. Des phoques sont vautrés sur les plaques mais préfèrent glisser dans l’eau lorsque nous approchons.

La coque de Manevaï repousse les glaçons, je les entends crisser de l’intérieur de mon poste de cuisine, (saumon en papillotes en préparation), sur la paroi en aluminium.

Les kayakistes préfèrent admirer Ayalik en gardant leurs distances.

On écoute le glacier craquer, gronder puis on le voit se débarrasser de pans de glace. Une houle occasionnée par les morceaux de glacier qui se décrochent à grand fracas et un gros glaçon magnifique, on dirait une sculpture Lalique.

En fin d’après-midi, nous sommes devant la lagune Pedersen, mouillés sur une langue de cailloux de 5 mètres de profondeur. Une reconnaissance en drone d’abord pour l’intérêt ou pas. Et en annexe nous entrons dans le petit lac. Loutres et phoques s’amusent et traversent la surface de l’eau.

Des kayakistes rejoignent leur Resort, un gros chalet bien implanté au sud de la berge. Nous, nous goûtons ces instants magiques, soleil, montagnes enneigées, verdure et animaux marins plus oiseaux.

Au retour à bord c’est une baleine qui nous fait la surprise de tourner autour de Manevai. Nous la suivons longtemps d’un côté puis de l’autre.

Encore une nuit bien paisible avant de redescendre le Ayalik Fjord.

Ces deux glaciers font partie des 38 du Harding Icefield. Il y a 37-58 millions d’années le climat ici était subtropical. 3 importantes périodes de refroidissement eurent lieu dont la 3ème est datée à 3 millions d’années. La moyenne des températures était beaucoup plus basse qu’à présent. Les glaciers des fjords de Kenai ont atteint leur taille maximale entre 1600 et 1900. Mais actuellement nous connaissons une période de recul des glaces.

Toutes ces terres appartiennent aux Corporations de Natives.

Fox Farm Bay. 3 août.  Grand soleil, Une tentative de pêche au Halibut, infructueuse et nous relançons notre cher Perkins. Deux gâteaux et deux pains plus loin les marsouins de Dall viennent jouer longtemps devant l’étrave de Manevai. Nous sommes déjà venus ici mais par temps pluvieux et nous découvrons un abri ravissant. Un rockfish au bout de la ligne, je le remets à l’eau et je le regrette ensuite.

Prince William Sound. Lieu mythique, terrain de jeux fabuleux.

Chenega. A quoi servent ces grosses tonnes jaunes à intervalles réguliers marquant la baie ? (A protéger la baie par les filets antipollution immergés) Une conserverie importante est visible. La petite marina est déserte, très bien entretenue mais déserte. Charles, un ado désœuvré, rencontré dans le village nous apprend qu’il n’y a que 38 personnes à présent, qu’il n’y a plus de bateaux de pêche. Tous les adultes travaillent-ils à la conserverie ? Un hydravion vient se poser près de l’entreprise. Nous faisons tête sur la maison de Nicholas et là, déception, le jardin, l’escalier en bois sont envahis par les herbes, les 2 voitures en sont recouvertes. Lui et sa petite famille, (combien d’enfants à présent ? Il avait 4 filles, il y a 8 ans), tout le monde est à Anchorage. Chenega possède une petite église orthodoxe de toute beauté. Décorée par un artiste grec, le sol est en mosaïques, et les murs et plafonds sont peints à la main.

Chenega, Chugach Alutiiq village, était implanté plus nord mais après le tremblement de terre du Vendredi Saint, mars 1964, et après 25 ans d’attente les habitants ont pris possession de leur maison sur cette île : Evans Island et ont pu recréer une communauté.

En sortant, encore une baleine, nos tentatives de pêche se révèlent infructueuses.

Snug harbor. Knight Island. Une journée de voile et moteur pour y arriver. Tentatives de pêche, de grosses touches qui décrochent de l’hameçon. Vous savez ce que veut dire snug en anglais, cela veut dire câlin ! Et c’est effectivement ça. Je vous laisse admirer le lieu.

Simpson Bay. 5 août. Nous devons retrouver Snow Dragon que nous connaissons depuis 2014, OK, on fait la liaison avec Snow Dragon II et encore mieux, nous nous mettons à couple. Encore un lieu extraordinaire, beaucoup de fond mais Erik est sûr de son mouillage. Au matin nous sommes dérangés par un hydravion qui vient ou déposer un ou deux touristes dans la « Honey Moon cabin » bien cachée.

Et ce soir-là avec Erik, Frances et Kristina nous décidons d’hiverner Manevaï chez eux. Ils sont aussi heureux que nous de cette solution. C’est très émouvant pour nous d’être à nouveau accueillis comme cela avec tant de simplicité. Les deux copains pourront construire le dodger ( la capote) en alu et nous pouvons continuer à un rythme plus souple notre voyage. Pas difficile de se séparer car nous savons que nous allons nous retrouver bientôt.

Une demi-journée pour rejoindre Cordova, un gâteau en préparation pendant le transit, et passer la soirée à bord de Jade. Joël nous prépare du halibut, pêché quelques jours plus tôt, 30kg quand même. A bord les propriétaires: Dominique et Joël, des amis: Raymond, François et sa fille Emma, tous originaires de Nouméa. Quel plaisir de se raconter et de parler français. Raymond a écrit des articles sur l’Expédition Lapérouse, François, médecin, part dans quelques jours pour MSF dans la bande de Gaza.

Le lendemain un pot à bord avec les tout nouveaux amis de François et Emma (Apple, David et Craig) qui ont été hébergés chez eux pendant deux jours en attendant l’arrivée de Jade ici. Et Jade continue vers Kodiak doucement avec son équipage.

Nous, nous reprenons nos marques dans la ville. Le musée, les supérettes, deux boutiques que je ne connaissais pas « the Net Loft » (travaux manuels, peintures, laines, crochet), et « Ilanka » articles de Natifs de toute beauté. La boutique « Copper River Fleece » est toujours là, (vestes, chapeaux décorés de motifs alaskans) à découvrir mais j’ai déjà été gâtée il y a 8 ans. Un apéritif à bord de Capaz. Un soir à bord avec Apple, David et Craig.

3 jours de pluie et de vent. C’est pour cela que nous sommes ici bien à l’abri.

Nous décidons d’échouer Manevaï sur le grid. Pas de vent, pas de pluie, la manœuvre se passe sans problème. David et Craig viennent nous aider, de 18h à 20h30 ils grattent. Incroyable ! Des personnes rencontrées il y a 3 jours qui se proposent tout de suite de participer.

A 2 heures du matin, l’eau est revenue et Manevaï flotte à nouveau. Nous quittons le grid de carénage, retrouvons notre poste sur le ponton et retournons nous coucher.

Sources Wikipédia, musée Baranov, Kenai Fjords exploring Alaska’s, Alaska guide du voyageur chez Gallimard.

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